Amapola Quartet y Maria Dolores
Si l'amour savait parler, sa langue serait celle du tango.
Les instruments de l' Amapola Quartet conversent dans cette langue d'où s'échappent soupirs et sensuels soubresauts qui font de cette musique une fusion de passion et de peine.
Maria Dolores avait, quant à elle, juré de ne plus jamais chanter le tango !
Alors est-ce l'écho du souvenir ou l'appel irrésistible du bandonéon qui a réveillé en elle le sang de cette musique qui coule dans ses veines ? Ou bien encore l'ombre de cette vieille tante argentine qui l'a éduquée et qui plane au dessus d'elle en permanence ?
D'airs susurrés, en milongas des exilés, on avance sur les trottoirs de Buenos Aires, entre la poésie vivante et les colères effervescentes d'une femme qui fume en rêvant, d'un orchestre qui rêve en jouant…